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Dans un palais, Max le dictateur, sa femme Hymen et Vigie son conseiller. Dehors, dans la rue, le peuple gronde, l'insurrection menace. C'est dans cette situation de tension extrême que le drame va se jouer. 

Considérant comme admis le jugement moral sur la barbarie du régime, Rudefoucauld nous fait pénétrer dans les cuisines du pouvoir. Il choisit de donner la parole au tyran. Refusant le stéréotype et la simplification facile, il en fait un personnage intelligent et cultivé, grand connaisseur de l'histoire de la pensée occidentale, à l'opposé d'une caricature de dictateur dogmatique enfermé dans ses croyances. Il l'invite à justifier ses actes, à expliquer ses décisions, à clamer sa vérité - certes délirante mais toujours étayée par des raisonnements implacables. 

Au travers de la folie du dictateur, c'est d'abord à l'humain, à ses dérèglements injustifiables, à l'atroce lucidité et l'aveuglement absolu que génère le pouvoir que Rudefoucauld s'attaque. Et à toutes les dérives chaotiques qui conduisent à justifier les crimes les plus abominables au nom de l'ordre, de la démocratie et du bien des peuples.  F. Mauget 

L'ordre et le silence

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